Monde: 42 nouveaux sites culturels et naturels dont 5 africains font leur entrée sur la liste du patrimoine mondial de l’UNESCO

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A l’issue de la 45è session du Comité du patrimoine mondial organisée du 10 au 25 septembre 2023 à Riyad en Arabie saoudite, 42 nouveaux sites culturels et parcs naturels sont inscrits sur la Liste du patrimoine mondial de l’Organisation des Nations Unies pour l’éducation, la science et la culture (UNESCO).

Parmi ces nouveaux mondiaux sites admis sur la liste dont 5 patrimoines africains, figurent 33 sites culturels et 9 nouveaux sites naturels.

Ces sites bénéficient ainsi du plus haut niveau de protection patrimonial au monde et pourront avoir accès à de nouvelles opportunités d’assistance technique et financière de l’organisation, indique l’UNESCO dans son communiqué sanctionnant la fin des 15 jours de travaux.

Avec ses nouvelles admissions, le nombre des sites inscrits au patrimoine mondial de l’UNESCO se chiffre à 1.199 ainsi que le nombre de pays qui atteint désormais 168.

La session a aussi permis au Comité du patrimoine mondial d’approuver l’extension de 5 sites et d’examiner l’état de conservation de 263 sites déjà inscrits.

Avec 5 nouveaux sites inscrits cette année, l’Afrique a franchi le cap symbolique des 100 sites inscrits sur la Liste du patrimoine mondial.

Au rang de ses sites africains:

Le Rwanda compte ses deux toutes premières inscriptions : le « Parc national de Nyungwe », un site important pour la conservation des forêts pluviales d’Afrique centrale, et les Sites mémoriaux du génocide à « Nyamata, Murambi, Gisozi et Bisesero ».

Les autres sites africains inscrits ou faisant l’objet d’une extension sont :

– Le massif forestier d’Odzala-Kokoua (République du Congo), qui représente un excellent exemple, à une échelle exceptionnellement vaste, du processus de reconquête postglaciaire de la forêt sur les écosystèmes de savane.

– Le paysage culturel du pays gedeo (Ethiopie), un bien qui s’étend le long de la marge orientale du sud de la vallée du Rift éthiopien, sur les contreforts escarpés des hauts plateaux éthiopiens.

– L’île de Djerba (Tunisie), témoignage d’un schéma de peuplement qui se développa autour du IXe siècle dans un environnement semi-aride et déficitaire en eau.

– Le site des forêts sèches d’Andrefana (Madagascar), une extension en série du bien du patrimoine mondial du Tsingy de Bemaraha, comprend cinq zones protégées. Les nouveaux éléments constitutifs couvrent presque toute la gamme des variations écologiques et évolutionnaires des forêts occidentales de Madagascar, du nord au sud.

– Le site de Koutammakou, le pays des Batammariba, est une extension du paysage de Koutammakou, dans le nord-est du Togo (inscrit en 2004), où vivent les Batammariba. L’extension du site se trouve dans le Bénin voisin et se caractérise par un aménagement du territoire original dû aux Batammariba.

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